L’agriculture la plus durable est celle qui ne produit pas des « substituts du lait maternel » (produits pour nourrissons, PPN) et ne supplante pas l’allaitement maternel.
En effet, l’allaitement maternel est non seulement un enjeu de santé mais aussi un enjeu de développement durable et concerne directement l’agriculture.
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Le lait de vache est bon ... pour les veaux. Pour le rendre consommable pour les bébés humains, il faut le modifier considérablement, le résultat est un produit ultra-transformé qui est cher à l’achat, coûteux à produire et moins bien adapté aux besoins du bébé que le lait maternel.
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L’allaitement maternel permet d’économiser de l’eau* et d’autres ressources précieuses.
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Grâce à l’allaitement, pas de maladies induites par la contamination des laits en poudre (salmonelles, aluminium, mélamine..).
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L’allaitement maternel n’émet pas de méthane alors que l’élevage bovin – de vaches à lait dont en a besoin pour produire du lait de vache et le transformer en lait infantile - en génère de grandes quantités.
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L’allaitement maternel n’a pas besoin d‘usines de transformation du lait de vache avec des contrôles sanitaires et les risques industriels qui en découlent …
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L’allaitement maternel ne nécessite pas d’emballages, pas d’usines fabriquant des emballages, pas de transports des emballages , pas de retraitement de déchets issus d’emballages
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L’allaitement ne génère pas de déchets (biberonnerie, tétines, boites de lait périmées, boites vides, emballages...), transportés et traités dans des usines d’incinération...
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L’allaitement économise des frais de santé : moins d’épisodes infectieux chez les bébés allaités, moins d’hospitalisations (moins de consommables hospitaliers, injections, ampoules d’antibiotique….),
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Grâce au lait maternel, moins de maladies non transmissibles comme les cancers, l’obésité, le diabète, maladie cardio-vasculaires,…
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Grâce au lait maternel, moins de maladies infectieuses (infections gastro-intestinales dont l’entérocolite ulcéronécrosante ; bronchiolites et autres infections respiratoires….)
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Moins de maladies signifie moins de produits pharmaceutiques que les traitements de ces maladies nécessitent et dont la fabrication, le transport aussi bien que l’élimination sous forme de déchets impactent l’environnement.....
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L’allaitement protège directement la planète et libère des terres et des ressources pour produire des aliments vraiment nécessaires, AUTRES que des substituts du lait maternel.
L’allaitement n’est pas un enjeu isolé pour la France, ni un sujet théorique. Quelque 70 % des femmes désirent initier un allaitement – et échouent par faute d’accompagnement approprié. Sauver ces allaitements permet de générer de grandes économies pour la société.
Note
* 1 kg de poudre de lait artificiel pour bébé produit 21,8 kg de CO2 et nécessite 4700 litres d’eau. (Linnecar et al 2014) Linnecar A , Gupta A, Dadhich JP and Bidla N. Formula for Disaster: weighing the impact of formula feeding vs breastfeeding on environment. BPNI / IBFAN Asia 2014 (30 pages, disponible en pdf)
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